La vie en fraternité
Les cellules de vie fraternelle
L’Institut des Filles NDI, en optant pour un quatrième vœu qui est le vœu de communion, veut faire de tous ses membres une seule famille dans le Christ.
Ainsi nous avons choisi de vivre préférentiellement en Cellules de Vie Fraternelle (CVF). Nous sommes appelées à ne former qu’un seul corps en Christ, en ayant un seul esprit et une seule âme, comme la première communauté chrétienne.
Par la vie en CVF, nous voulons être un signe de fraternité dans la communion de l’Eglise-Famille de Dieu au cœur du monde.
3 piliers :
la JOIE,
la SIMPLICITE
et la FRATERNITE
La communion crée la FRATERNITE qui jaillit d’une joie éternelle produit par l’amour sans mesure. Chaque CVF se veut être un humble reflet du mystère de la Trinité.
La communion ne peut passer (au sens pascal du terme !) que par le renoncement à soi, à son orgueil, à ses idées, pour que l’autre puisse « vivre » et que nous puissions former ensemble un corps uni. Nous découvrons ainsi chaque jour à quel point la communion est un chemin d’humilité, celle-ci en étant la véritable condition. C’est ainsi que nous pouvons découvrir à quel point notre sœur est un don pour nous, un cadeau précieux que Dieu nous fait pour notre chemin de sanctification personnelle.
La fraternité à NDI se traduit également dans la SIMPLICITE de la forme de vie en CVF et la joie communiquée aux autres. Le partage quotidien de la journée de chacune (les joies, les difficultés, les questionnements,) y contribue grandement, ainsi que les temps de récréation saine pour rire, jouer, chanter, danser ensemble. Ces moments de JOIE toute simple permettent de faire grandir la fraternité entre nous, de nous découvrir toujours plus profondément sœurs.
Cette fraternité se vit et se vérifie aussi dans la relation avec nos familles de sang, la famille de chacune devenant finalement la famille de toutes.
Le pardon communautaire
Pour nous, Filles NDI, les pardons communautaires, vécus de manière authentique, sont des occasions précieuses pour faire grandir la communion.
Ce moment vécu ensemble juste avant les complies (dernière prière de la journée) nous permet de vivre concrètement cet appel de l’Apôtre : « Que le soleil ne se couche jamais sur votre colère » (Ep. 4, 26).
C’est un axe central de notre vie fraternelle.
Après nous être mises personnellement et ensemble sous le regard du Seigneur, nous osons demander humblement pardon pour les offenses faites, volontairement ou non, et accueillir aussi le pardon de l’autre.
Ce lieu de paix en fin de journée, permet de construire et de faire grandir la fraternité au quotidien. Celle-ci n’est jamais acquise une fois pour toutes mais à renouveler chaque jour, dans une « mort à soi » pour la « vie du corps » que nous formons.